Agent libre, le sympathique Saguenéen d’adoption a en effet été invité à se joindre au camp des Flyers qui s’amorce mercredi matin et c’est pourquoi il s’envolera vers “la ville de l’amour fraternel” dès lundi.
Roussel n’a pas de garantie, «mais au moins, c’est encore un camp d’entraînement et une chance de se faire valoir», mentionne le vaillant ailier gauche à l’autre bout du fil.
En partant dès lundi, le Français d’origine souhaite pouvoir disposer d’une journée pour s’acclimater et se préparer pour le camp qui débute mercredi. «C’est sûr que je suis prêt, mais ça s’en vient vite quand mêmeflames de calgary white! Il y a vite et vite. Normalement, à ce temps-ci de l’année, je suis tout installé, je suis à la maison. Le dernier week-end, c’est relax, on s’occupe des enfants et on en profite en famille», explique Antoine Roussel qui était plus en mode branle-bas de combat en ce dimanche après-midi.
«Étant donné que je ne sais pas si je vais faire l’équipe ou pas – bien que c’est sûr que je pars dans l’idée de la faire -, il y a plein d’affaires que je ne peux amener avec moi. Ça englobe pas mal d’incertitude», avoue-t-il.
Mercredi, la journée devrait commencer sur les chapeaux de roues par une rencontre à 7h du matin avec John Tortorella, le nouvel entraîneur-chef embauché par les Flyers en juin. Aimé des uns, redouté des autres, l’exigeant Tortorella est réputé pour ne pas faire dans la dentelle. Bien conscient qu’il a intérêt à arriver à l’heure, ou mieux, arriver avec un bon 15 minutes d’avance, Roussel ne s’en fait pas outre mesure.
«C’est un coach qui n’est pas là pour riendevils new jersey players. Ça fait longtemps qu’il est dans la ligueislander new york. Quand tu arrives à t’actualiser et à faire en sorte que tu es capable de coacher pendant plusieurs années, en soit, ça veut dire que tu es un bon coach aussi, non?», fait-il valoir, ajoutant avec une pointe d’humour qu’il est bien content d’avoir la chance «de pouvoir voir si les rumeurs sont vraies!»
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